De plus en plus, dans la nouvelle génération de taxinomistes et de biologistes la sacro-sainte théorie darwinienne fait l'objet de doutes et de critiques. Les taxinomistes "hérétiques", les cladistes, s'étonnent de ne pas trouver la moindre trace des milliers et des milliers de générations intermédiaires entre une ancienne espèce et son successeur. Tout le monde a entendu parler du fameux "maillon manquant" entre l'homme et le singe, mais c'est entre chaque espèce et son ancêtre qu'il y a un maillon manquant. Les biologistes sortis du droits chemins, les saltationnistes, affirment que l'évolution ne se fait pas petit à petit mais par sauts brusques. Les nouvelles espèces arriveraient d'un seul coup, comme les X-Men de nos comics, ou presque. Quelques extrémistes vont même jusqu'à jeter purement et simplement la théorie de Darwin aux orties. Leur représentant à la pensée la plus aboutie est Michael Danton. Il est difficile de congédier Darwin car il offre une explication , alors que son rejet refait de l'évolution un mystère insondable et ouvre la porte à toutes les spéculation irrationnelles ou doctrine religieuses. Certes, le plan des espèces futures pourrait être déjà contenu dans la partie non codante de l'ADN, comme cala a été envisagé par certains, les espèces nouvelles pourraient apparaître à l'occasion de cataclysme détruisant les anciennes, tel la chute de l'astéroïde qui mit fin au règne des dinosaures, comme l'affirmait un autre "hérétique", Velikovsky. Mais aucune de ces hypothèses ou d'autres, même si elles étaient prouvées, n'apporterait la moindre lumière sur le "comment" de l'évolution. Hors de Darwin, pas de salut. Néanmoins, dans son livre, traduit en français "Evolution, une théorie en crise." aux éditions Londrey, Danton fournit contre Darwin une quantité impressionnante d'arguments difficilement contestables. Ainsi, simplement à titre d'exemple, il fait remarquer que si il a fallu des milliers de générations pour que les membres avant des lézards se changent en ailes et si ce changement s'est fait par petites touches progressives, par petits pas minuscules, alors, avant d'obtenir cette chose infiniment complexe et efficace qu'est une aile les lézards ont dû traîner des membres devenu inefficaces pour la course et encore inutilisables pour le vol et il est étrange d'affirmer que de tels handicaps aient été privilégiés par une sélection aveugle basée sur la survie immédiate du plus apte. Ce qui vaut pour les lézards et leurs ailes vaut, bien sûr, pour toutes les autres espèces et tous les organes ayant connu une transformation fondamentale. Si Darwin avait tort, les X-Men, Gen13 et autres MutantsX redeviendraient crédibles. Du moins collectivement, car, individuellement, ils présentent souvent des facultés qui, même écarté le problème de la manière dont une mutation aurait pu les leur apporter, tiennent difficilement la route, comme je le constate dans ma page les super héros face à la science. | |